Voici comment payer ses billets de train moins cher selon le patron du TGV : ses astuces dévoilées

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Billets de train et portefeuille allégé, mythe ou réalité ? Si vous avez déjà pris un TGV, vous savez que le casse-tête du prix du billet, c’est un peu comme le sudoku du matin : on cherche tous la solution magique pour voyager moins cher. Et si elle existait ? Alain Krakovitch, le Big Boss de TGV-Intercités à la SNCF, a accepté de lever le voile sur ses quatre astuces imparables pour économiser sur vos trajets. Suivez le guide !

Anticiper, la règle d’or pour dépenser moins

Premier conseil d’Alain Krakovitch, et pas des moindres : anticiper. « Plus vous achetez votre billet tôt, plus vous avez de chance qu’il soit moins cher », martèle-t-il. Cette idée du bon élève prévoyant n’est pas nouvelle, mais saviez-vous que les voyageurs semblent déjà la suivre à la lettre ? À peine 24 heures après l’ouverture des ventes pour les vacances d’hiver 2024, un million de places s’étaient déjà arrachées, direction Bourg-Saint-Maurice, Moutiers, Grenoble… ou Paris. Vous n’êtes donc pas tout seul à planifier votre prochaine virée à la montagne !

Et ce n’est pas tout : pour limiter les frais en cas d’imprévu, l’anticipation reste votre meilleure alliée. Besoin de modifier ou d’annuler votre billet ? Faites-le plus d’une semaine avant le départ, et hop, adieu les pénalités qui plombent la note.

Jouer sur la flexibilité des dates : le bon timing, c’est le jackpot

Si l’anticipation est reine, la flexibilité est son meilleur ami. Selon le patron des TGV-Intercités, décaler son départ de quelques jours à l’approche des grandes dates comme Noël ou le Nouvel An joue énormément sur le prix du billet. La raison ? Le « yield management » (il paraît que parler anglais, ça aide à payer moins cher), un système qui fait varier les prix selon l’offre et la demande.

  • Voyagez quelques jours avant ou après les pics de fréquentation.
  • Évitez les dates « tout le monde dans le train en même temps » pour espérer dénicher la perle rare.
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En résumé : vous rêvez de voyager moins cher ? Oubliez le coup de roulette russe des grandes journées de départ et misez sur une date un peu excentrée. C’est tout bon pour le portefeuille.

Carte Avantage : le joker pour les voyageurs moins flexibles

Mais voilà, parfois, pas moyen de choisir sa date (on ne va pas fêter Noël le 27 décembre, mamie ne comprendrait pas). Pour celles et ceux qui n’ont pas le choix, une seule solution s’impose : la Carte Avantage. Moyennant 49 euros par an (soit moins cher qu’un aller-retour Paris-Lyon à la dernière minute), elle offre 30% de réduction et garantit des tarifs plafonnés en fonction de la durée du trajet. De quoi lutter efficacement contre l’inflation des prix, même si, soyons honnêtes, ces fameux plafonds ont tout de même été revus à la hausse en 2023.

Alain Krakovitch est catégorique : « Moi je pense que tous les Français devraient avoir la carte Avantage dans leur poche ». À bon entendeur, salut !

Ouigo, l’alternative low cost qui séduit de plus en plus

Dernière astuce, mais non des moindres : passer par Ouigo sur les lignes où elle existe. Selon les chiffres du boss du TGV, un billet Ouigo sur deux est vendu à moins de 25 euros. Plutôt séduisant, non ? Attention cependant, cette formule ne concerne qu’une partie des trajets.

La bonne nouvelle, c’est que Ouigo prend du galon : désormais, 20% des trajets TGV sont assurés par la branche low cost, et de nouveaux itinéraires vont continuer à voir le jour cette année. L’alternative idéale pour celles et ceux que le confort minimal ne rebute pas… ou qui préfèrent économiser pour l’arrivée !

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Conclusion : Pour éviter les mauvaises surprises à la caisse du TGV, le duo gagnant, c’est anticipation et flexibilité. Ajoutez à cela la carte Avantage ou la solution Ouigo si votre trajet et vos besoins cochent les bonnes cases. La chasse aux petits prix n’est pas une légende ferroviaire… mais elle demande d’avoir un peu d’avance et surtout, de garder un œil attentif sur le calendrier. À vos agendas, et bon voyage !

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