Révolution en Chine : le train du ciel avance sans aucune énergie, une première mondiale confirmée

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On connaissait déjà les trains à grande vitesse, les métros bondés et même les funiculaires lents comme des escargots, mais la Chine vient littéralement de placer la barre (ferroviaire) encore plus haut : bienvenue à bord du « train du ciel » qui avance sans la moindre goutte d’énergie ! Oui, vous avez bien lu : pas d’essence, pas d’électricité, juste la force brute… des aimants.

Red Rail : Le Maglev suspendu qui défie les lois de la gravité… et de la facture d’électricité !

Actuellement testé dans la province du Jiangxi, en Chine, le Red Rail n’est pas un train comme les autres. Baptisé « Maglev suspendu », ce nouveau moyen de transport mérite pleinement son surnom de train du ciel. Son secret ? Des rails étonnants qui n’exigent aucune énergie pour fonctionner. Grâce à de puissants aimants renforcés par l’ajout de terres rares, tels que le néodyme, le Red Rail se libère des besoins habituels en énergie. Inutile de brancher la prise ou de dépenser la moindre calorie supplémentaire : la lévitation magnétique s’occupe de tout, sans frottement, sans bruit, sans effort.

  • Aucun apport énergétique requis pour son fonctionnement : la magie du magnétisme perdure dans le temps, sans perdre de puissance.
  • Le Red Rail est issu d’une avance technologique impressionnante en matière de trains suspendus, domaine dans lequel la Chine excelle.
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Des prototypes qui flirtent avec la vitesse d’un avion… Mais Red Rail reste zen

Les ingénieurs chinois n’en sont pas à leur coup d’essai avec les trains défiant la pesanteur. Plusieurs prototypes présentés récemment donnent le tournis : l’un file déjà à 620 km/h et un autre en développement vise carrément la barre symbolique de 1 000 km/h ! De quoi donner la chair de poule aux pilotes d’avion… Petite précision : ces records de vitesse restent l’apanage de versions gourmandes en électricité, ce qui n’est pas le cas du Red Rail. Ce Maglev suspendu, lui, mise sur la sobriété, sans renoncer à de belles performances.

Selon les chercheurs de la Jiangxi University of Science and Technology, la force magnétique engagée permet actuellement d’envisager un transport de 88 passagers à une vitesse de 80 km/h. Et ce n’est qu’un début : si on étire les rails, la vitesse potentielle grimpe à 120 km/h ! Pas mal pour un train qui ne consomme rien, non ?

Économie et écologie : quand le ciel devient le nouveau plancher des vaches

Le Red Rail ne fait pas que sourire à la nature : il sourit aussi au portefeuille ! Côté coût, il relègue métros et tramways traditionnels dans la catégorie « trop cher, trop lourd, trop compliqué ». Plus besoin de creuser des tunnels ou de défigurer les paysages, car ce moyen de transport aérien se contente de s’installer au-dessus des axes routiers existants. Une solution qui allège les finances publiques aussi sûrement qu’un ballon d’hélium s’envole vers les nuages.

  • Pas de travaux d’excavation massifs : fini les pelleteuses qui font trembler les napperons de Mamie.
  • Une structure légère, facile à produire en série, qui s’adapte sans problèmes à la ville comme à la campagne.
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Côté technique, le vrai casse-tête était de stabiliser le wagon, histoire d’éviter des montagnes russes à chaque secousse. Bonne nouvelle : l’intelligence artificielle entre en scène pour affiner la stabilité et améliorer le confort. Décidément, le train du ciel ne manque pas de soutien… ni de ressources.

Une petite révolution sur rails… à suivre de près

Si le Red Rail n’est pour l’instant testé qu’à vitesse modérée, ses promesses font déjà rêver ingénieurs et citoyens : zéro énergie consommée pour la mise en mouvement, une longévité exceptionnelle du magnétisme sans déperdition, un coût d’installation réduit et la possibilité de transporter une forte capacité de voyageurs. Bien sûr, des défis subsistent, à commencer par la stabilisation en toutes circonstances, mais la Chine semble bien partie pour transformer la science-fiction en réalité quotidienne.

Alors, la prochaine fois que vous regarderez le ciel, dites-vous qu’un jour, votre prochain train pourrait bien y passer, sans jamais avoir à s’arrêter à la pompe. L’avenir du transport commence peut-être ici, entre deux aimants et trois nuages !

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