Les voyages en train les plus longs du monde : l’incroyable classement dévoilé

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Vous rêvez de parcourir des continents sans plier bagage à chaque étape ? Amateurs de panoramas qui défilent et de jambes engourdies, embarquez pour un tour du monde assis entre deux wagons ! Voici le classement, dressé par Statista, des plus longs voyages que l’on puisse accomplir en train d’un seul trait, sans changer de voiture ni perdre une chaussette en route. Accrochez vos ceintures (enfin, façon de parler, ici c’est le train), le périple commence…

Des rails à perte de vue : des paysages uniques

  • Le bush australien, les sommets neigeux du Canada, ou les rives du golfe du Bengale… Chaque traversée figure dans ce classement non seulement pour la distance mais pour ses panoramas inoubliables.
  • Tous ces voyages s’effectuent sans avoir à changer de train, rendant l’expérience continue et immersive.

Tour du globe des géants du rail

  • The Ghan (Australie) : D’Adélaïde à Darwin, 2 979 km, en « trois à quatre jours » à travers l’arrière-pays mythique de l’île-continent. Une aventure dans les pas (ou plutôt sur les rails) des chameliers afghans du XIXe siècle, selon l’office de tourisme australien.
  • Paris-Moscou (Europe) : 3 215 km de Paris à Moscou. Plus de 38 heures pour traverser Allemagne, Pologne, Biélorussie et enfin la Russie, passant par Berlin et d’autres grandes cités. Un train pour les amoureux d’Histoire… et des fuseaux horaires.
  • California Zephyr (États-Unis) : 3 924 km reliant Emeryville (près de San Francisco) à Chicago. Sur le trajet, la Sierra Nevada, les Rocheuses puis les vastes plaines du Midwest défilent pendant 51 heures, à embarquer une playlist bien fournie.
  • Dibrugarh – Kanyakumari (Inde) : 4 237 km, du nord-est indien jusqu’à la pointe sud du pays, soit l’intégralité du sous-continent en au moins 82 heures, selon le quotidien The Hindu.
  • Indian Pacific (Australie) : 4 352 km de Sydney à Perth, du Pacifique à l’Indien, en quatre jours. On y traverse les Montagnes Bleues, puis l’immensité désertique de la plaine de Nullarbor. Attention, paysages XXL !
  • Shanghai – Lhassa (Chine/Tibet) : 4 373 km de la vibrante côte Est jusqu’aux montagnes tibétaines. Plus de 47 heures sur des rails qui culminent à 5 072 mètres d’altitude, un record mondial, d’après le Livre Guinness des records !
  • Le Canadien (Canada) : 4 466 km de Toronto à Vancouver. Quatre nuits et quatre jours pour traverser une bonne partie du deuxième plus grand pays au monde, admirant au passage les montagnes de l’ouest depuis des wagons panoramiques.
  • Le Transsibérien (Russie) : 9 259 km de Moscou à Vladivostok. Six jours d’épopée, traversant steppes, forêts boréales, et longeant même le légendaire lac Baïkal – la plus grande réserve d’eau douce de la planète. C’est le record mondial… et peut-être la palme du voyageur patient !
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Une expérience humaine et sensorielle

Au fil de ces lignes de légende, on traverse des mers de sable rouge, sillonne des montagnes oubliées, contemple les fleuves et lacs. Chaque trajet est une invitation à la contemplation – ou au marathon de lecture, selon votre endurance. Au-delà du défi géographique, c’est une fenêtre sur la diversité du monde : imaginez les langues, les cuisines, les paysages qui se succèdent sans lever le pied !

Petit détail qui fait la différence : tous ces voyages se font d’une traite, sans changer de train. Le même siège, du point de départ jusqu’à l’arrivée. Pratique pour ne pas égarer sa valise (ou son voisin de compartiment).

Cap sur l’aventure, version slow travel

Alors, prêts à vivre des milliers de kilomètres sur les rails ? Entre steppes russes, forêts canadiennes ou déserts australiens, les géants du rail offrent une expérience à la hauteur des rêves de voyageurs, et parfois de leur patience. Peut-être le plus beau dans l’affaire : le temps de voir le monde sous un nouvel angle, dans la vibration du train et le défilement lent du paysage. Qui sait, le train devient parfois le voyage lui-même, bien plus que la destination finale !

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